Le soulagement de la douleur

Pour la grande majorité des femmes enceintes, accoucher signifie « avoir des contractions utérines douloureuses ». De nombreuses craintes à ce sujet sont exprimées par les jeunes mères en particulier lors des rendez-vous de préparation à la naissance. De là, bien souvent, découlent de nombreuses questions concernant le soulagement de la douleur. L’information suivante répertorie différentes situations confrontant une jeune mère à la douleur et tente de donner quelques réponses non exhaustives sur comment la prendre en charge.

La douleur en obstétrique peut être prise en charge selon diverses modalités, en fonction du souhait de la mère et du contexte médical :

  • L’absence de médicalisation : la patiente ne recourt à aucun traitement médicamenteux. Un accompagnement par une personne proche contribue alors grandement à assurer un climat rassurant dont la mère a besoin.
  • Des méthodes non médicamenteuses de soulagement : mobilité et postures antalgiques, bain, chaleur, toucher affectif haptonomique.
  • Des « médecines douces » : homéopathie, acupuncture, aromathérapie, sophrologie, fleurs de Bach, acupressure, ostéopathie, hypnose
  • Des protocoles médicamenteux : morphine en injection sous-cutanée, gaz de protoxyde d’azote inhalé au masque, anti spasmodiques.
  • L’anesthésie : péridurale, parfois déambulatoire, pour un accouchement par voie basse, rachi-anesthésie en cas de césarienne programmée, exceptionnellement anesthésie générale en situation d’urgence.

Une consultation auprès d’un médecin anesthésiste, recommandée au cours du 8éme mois, permet aux parents :

  • D’être informés sur les différentes prises en charge médicamenteuses de la douleur pendant l’accouchement sur le lieu de naissance choisi
  • De dépister d’éventuels facteurs de risques ou contre-indications à un type d’anesthésie.
  • D’affiner leur choix et ce, jusqu’au jour même de la naissance.