L’allaitement

Dès sa naissance, le nouveau-né posé sur sa mère est capable de se diriger de lui-même vers le sein maternel, c’est le réflexe de fouissement qui permet la tétée d’accueil pour les mères qui le souhaitent.

Certaines mères choisiront seulement, à ce moment-là, de poursuivre l’allaitement au sein, d’autre pas. D’autres patientes l’avaient déjà décidé pendant la grossesse et cette première tétée corroborera leur choix. D’autres encore veulent nourrir leur enfant par des biberons de lait maternisé.

Là encore, nulle nécessité de se conformer à des choix qui ne sont pas les leurs, les mères doivent se respecter dans leur décision. Souvent, une information anténatale lors des séances de préparation à la naissance et à la parentalité permet aux parents de mûrir leur souhait.

L’allaitement est recommandé à la demande selon le rythme et les besoins physiologiques du nouveau-né. Le père, contrairement aux idées reçues, prend une part active dans l’allaitement par la gestion de tout ce qui peut soulager la mère dans le quotidien et la rendre plus disponible à l’enfant.

Le lait maternel couvre l’intégralité des besoins du nourrisson jusqu’à, au moins, six mois de vie. Au-delà, l’allaitement peut être poursuivi en complémentarité de la diversification jusqu’à ses deux ans (et parfois un peu plus…) si la mère le désire.

Certaines difficultés surviennent lors de l’initiation de la lactation, souvent lors des deux premières semaines après l’accouchement. Les sages-femmes travaillant en maternité assurent alors un soutien précoce puis un relais par la sage-femme libérale peut être pris dés le retour à domicile. Les patientes peuvent aussi s’entourer des conseils d’associations de jeunes mères allaitantes et de conseillères en lactation.

Les sages-femmes libérales assurent également des séances de soutien à la parentalité ainsi que des consultations d’allaitement auxquelles les parents ne doivent pas hésiter à recourir s’ils rencontrent une difficulté.